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8 novembre 2016 2 08 /11 /novembre /2016 07:00
ARTICLE PARU SUR LE SITE : WWW.ELEGIA.FR
Parution du décret ° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d'isolation en cas de travaux de ravalement de façade, de réfection de toiture ou d'aménagement de locaux en vue de les rendre habitables.
Parution du décret ° 2016-711 du 30 mai 2016 relatif aux travaux d'isolation

 

Des travaux d'isolation thermique embarqués à compter du 1er janvier 2017

Une isolation thermique devra accompagner les rénovations lourdes des immeubles d'habitation, des bureaux, des commerces, des locaux d'enseignement et des hôtels. 

Le décret sur les « travaux embarqués », tant attendu par les professionnels du bâtiment, vient d'être publié au Journal officiel du 31 mai. Dans le cadre de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, le législateur a souhaité que les opérations lourdes de rénovation soient l'occasion de permettre aux locaux existants d'atteindre un niveau de performance se rapprochant le plus possible des exigences imposées aux bâtiments neufs. C'est la raison pour laquelle le maître d'ouvrage devra bientôt « embarquer » des travaux d'isolation thermique lorsqu'il envisagera de réaliser de gros travaux ou d'aménager un local pour le rendre habitable (CCH, art. L. 111-10, 1°, 3° à 7°, mod. par L. n° 2015-992, 17 août 2015, art. 14, I).

Les conditions dans lesquelles l'isolation thermique sera rendue obligatoire sont définies aux nouveaux articles R. 131-28-7 à R. 131-28-11 du CCH créés par le décret n° 2016-711 du 30 mai 2016. Ces dispositions entreront en vigueur le 1er janvier 2017, sauf pour les travaux pour lesquels le devis d'engagement de la prestation de maîtrise d'œuvre ou, à défaut, le devis d'engagement de la prestation de travaux aura été signé avant cette date.

Bien évidemment, à l'instar de la réglementation thermique, l'obligation d'embarquer une rénovation énergétique ne s'appliquera pas en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à la Réunion et à Mayotte (CCH, art. R. 161-1, mod.).

 

Liste des travaux devant embarquer une isolation thermique

L'isolation thermique s'imposera dès lors que les travaux associés seront réalisés sur les bâtiments à usage d'habitation, de bureau, de commerce et d'enseignement, et sur les établissements hôteliers.

Elle sera concomitante aux travaux importants de ravalement des parois de locaux chauffés donnant sur l'extérieur ou de réfection de toiture. La rénovation du bâtiment sera considérée comme lourde lorsque :

le ravalement comprendra la réfection de l'enduit existant, le remplacement d'un parement existant ou la mise en place d'un nouveau parement, portant sur au moins 50 % d'une façade du bâtiment, hors ouvertures ;


la réfection de toiture impliquera le remplacement ou le recouvrement d'au moins 50 % de l'ensemble de la couverture, hors ouvertures.

Les travaux de rénovation thermique devront être également effectués en cas d'aménagement, en vue de le ou la rendre habitable, d'un comble, d'un garage annexe ou de toute autre pièce non habitable, d'une surface minimale de plancher de 5 m2, non enterrée ou semi-enterrée.

 

Une rénovation énergétique calquée sur la réglementation « élément par élément »

Les travaux d'isolation thermique vont porter sur les parois à ravaler, la toiture ou le plancher haut du dernier niveau occupé ou chauffé, ou les parois opaques donnant sur l'extérieur des locaux rendus habitables. Ils devront être conformes aux prescriptions définies par l'article R. 131-28 du CCH. Cet article, créé par un décret du 19 mars 2007, régit la mise aux normes des équipements énergétiques d'un bâtiment existant lorsqu'ils sont mis en place, installés ou remplacés. Il s'agit en fait de la réglementation « élément par élément ».

Pour l'instant, les caractéristiques thermiques et performances énergétiques que doivent respecter les équipements mis aux normes sont fixés par un arrêté du 3 mai 2007 (NOR : SOCU0751906A). Les critères techniques imposés en matière de performance des éléments constitutifs de l'enveloppe du bâtiment sont détaillés aux articles 2 à 16 du texte. Mais il est vraisemblable que ces prescriptions seront renforcées d'ici l'entrée en vigueur du dispositif en 2017. En effet, les pouvoirs publics ont programmé une refonte totale de l'arrêté afin de tenir compte des exigences réglementaires au niveau européen (Discours min. envir., 4e Conférence environnementale, 26 avr. 2016).

 

Dispense possible de rénovation thermique

Le législateur a prévu la possibilité pour le maître d'ouvrage d'être dispensé d'embarquer une rénovation thermique avec les travaux projetés, lorsque celle-ci ne sera pas réalisable techniquement ou juridiquement ou lorsqu'il existera une disproportion manifeste entre ses avantages et ses inconvénients de nature technique, économique ou architecturale.

Les cas de dispense d'origine technique ou juridique pourront ainsi résulter :


d'un risque de pathologie du bâti liée à l'isolant, qui devra alors être justifié par un document établi par un professionnel du secteur sous sa propre responsabilité. Ce risque pathologique sera le seul cas de dispense pouvant être retenu dans l'hypothèse de travaux d'aménagement d'un local en vue de le rendre habitable ;

d'une non-conformité des travaux d'isolation avec des servitudes ou des règles relatives au droit des sols, au droit de propriété ou à l'aspect des façades ou à leur implantation ;

d'une modification de l'aspect de la construction, consécutive aux travaux en question, qui se révélerait contraire aux dispositions des secteurs sauvegardés, des aires de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP), des abords de monuments historiques, des sites inscrits et classés, ou aux règles de qualité du cadre de vie définies par les articles L. 151-18 et L. 151-19 du code de l'urbanisme ;

La disproportion manifeste entre avantages et inconvénients des travaux d'isolation thermique pourra, quant à elle, être mise en avant dès lors qu'il sera établi :


une possible dégradation significative de la qualité architecturale du bâtiment par ces travaux. Un architecte devra alors confirmer l'ampleur de cette dégradation par rapport à la valeur patrimoniale ou architecturale de la façade ;

un retour sur investissement du surcoût généré par la rénovation thermique, supérieur à 10 ans. La durée du retour sur investissement sera calculée à l'aide d'une méthode référencée dans un guide élaboré par le ministère chargé de la construction et mis à la disposition des professionnels chargés de valider ce calcul à l'appui de la demande de dispense.
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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 06:35

 

 

 

 

Chaudiere-gaz.jpg

 

 

L'entretien
et le contrôle obligatoire des chaudières

Depuis juin 2009, le contrôle régulier du bon entretien et de l'impact écologique de toutes les chaudières et chaufferies de taille moyenne est obligatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Deux décrets de juin 2009

abrogent le décret 98-833

relatif à l’efficacité énergétique

des installations de chauffage.


Ces deux décrets d’application portent

sur l’entretien des chaudières d’une part,

les contrôles périodiques

et les contrôles des émissions

atmosphériques d’autre part.

Qui est concerné ?

 Les chaudières de 4 KW à 400 KW

sont soumises à un entretien annuel (décret 2009-649).

 Les chaudières d’une puissance comprise

entre 400 KW et 20 MW

sont soumises à un contrôle périodique

de la performance énergétique

et un contrôle des émissions atmosphériques

(décret 2009-648).


En quoi consiste cette inspection ?

Les chaudières d’une puissance comprise

entre 4 KW et 400 KW

sont généralement d’usage domestique,

et peuvent être présente dans les petites exploitations.

Leur entretien permet une meilleure maîtrise

de la pollution générée.

 L’entretien des chaudières doit être effectué

par un technicien qui détient les compétences

prévues par la loi.

Une attestation d’entretien doit vous être est remise

au terme de la visite.

 Le contrôle périodique

de la performance énergétique

et le contrôle des émissions atmosphériques

des chaudières d’une puissance

comprise entre 400 KW et 20 MW

doit être réalisé par un organisme

accrédité par le COFRAC.

 


 Quels sont les délais et les périodicités ?


 Chaudières et chaufferies déjà en service :

 Toutes les chaudières :

le premier contrôle des émissions polluantes

doit être réalisé avant le 11 juin 2012.


 Les chaudières d’une puissance entre 400 KW et 1 MW :

le contrôle des émissions polluantes

doit être réalisé avant le 11 juin 2012.

 Les chaudières d’une puissance supérieure à 1 MW :

le contrôle des émissions polluantes

doit être réalisé dans un délai de 3 ans

suivant la date du dernier contrôle.


 Les installations neuves :

le premier contrôle périodique

de performance énergétique

et émissions atmosphériques doit être fait

dans un délai inférieur à 2 ans

après leur mise en service.


Attention !
La période entre deux contrôles
ne doit pas excéder deux ans
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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 06:00

Le propriétaire doit annexer au contrat un état des risques naturels et technologiques, pour toutes locations et pour toutes ventes.

Ce document, valable 6 mois, présente les risques naturels (inondation, sécheresse, mouvement de terrain...) et technologiques (industriels, biologiques...) auxquels est exposé un immeuble.

Un état des risques comprend l'arrêté préfectoral et les cartes communales, ainsi que le plan de situation et la liste des risques auquel est exposé votre bien.

Si vous en avez le temps, vous pouvez réunir vous-mêmes ces documents auprès des administrations concernées : votre Préfecture, votre Mairie et la DDE selon les départements. Si vous ne souhaitez pas faire ces démarches, nous pouvons nous occuper de toutes ces formalités administratives.

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 15:44

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour toutes les ventes et les locations de biens équipés d'un chauffage (individuel ou collectif). Son objectif est double :

vous informer, grâce à l'étiquette énergie habitat, qui note la consommation de chauffage et d'eau chaude pour votre bien, en le classant de A (économe) à G (consommateur).

vous inciter à diminuer votre facture en consommant moins et mieux. Pour cela, le diagnostic comporte des recommandations (isoler vos combles, changer votre chaudière, etc.) et précise l'investissement et les économies correspondantes.

Ce diagnostic a une place particulière dans le dossier de diagnostic technique, puisque c'est le seul qui doit être fourni à l'acquéreur ou au locataire avant la signature :

depuis le 14 juillet 2010, le vendeur doit obligatoirement tenir à disposition de tous les candidats acquéreurs un diagnostic de performance énergétique (DPE). Le DPE doit donc toujours avoir été réalisé avant d'organiser les visites du bien ;

à compter du 1er janvier 2011, le classement du bien au regard de sa performance énergétique devra être mentionné dans l'annonce de vente. Le DPE devra donc être réalisé dès le passage de l'annonce.

Ce document n'a qu'une valeur informative. L'acquéreur ou le locataire ne pourra se prévaloir des informations contenues dans ce diagnostic à l'encontre du propriétaire. En effet les consommations réelles des bâtiments dépendront directement des conditions d'usage et de la température effective de chauffage. Néanmoins les estimations permettront une comparaison objective de la qualité des biens immobiliers mis en vente ou à la location.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 09:00

Le diagnostic amiante concerne tous les immeubles collectifs ou les maisons individuelles dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997. Les vendeurs d'appartements, de maisons, de locaux commerciaux ou professionnels, mais aussi d'emplacements de stationnements ou de caves sont donc concernés par le diagnostic amiante.

Appartements : Le diagnostic amiante porte uniquement sur les parties privatives. Par exemple, votre appartement, sa cave et son emplacement de stationnement dans le parking en sous-sol. Vous n'avez pas à intervenir pour le diagnostic des parties communes de votre immeuble. Ces dernières font déjà l'objet d'un dossier technique que votre notaire réclamera à votre syndic de copropriété.

Maisons individuelles : Pour les vendeurs de maisons individuelles, le contrôle porte sur l'ensemble du biens et de ses dépendances. Par exemple, la maison principale, le garage indépendant, l'abri de jardin, mais aussi la niche du chien !

Ce diagnostic amiante avant vente est visuel. Il ne fait donc pas l'objet de sondage destructif.

Les investigations portent notamment sur les calorifugeages, les flocages, les faux plafonds quand ils sont antérieurs au 1er juillet 1997, mais également sur tous les autres matériaux répertoriés dans une liste. Cette liste comprend notamment, les matériaux en fibre ciment, les dalles de sol, les enduits projetés...

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 09:40

Pour éviter les intoxications et les explosions causées par des installations au gaz défectueuses ou mal réglées, l'Etat a mis en place ce nouveau diagnostic immobilier. Il est obligatoire pour toutes les ventes de logement dont l'installation intérieure de gaz a plus de quinze ans.

Réalisé par des professionnels certifiés, le diagnostic gaz consiste à établir un état de l'installation intérieure de gaz afin d'évaluer les risques pouvant compromettre la sécurité des personnes.

Le diagnostic porte sur quatre points :

la tuyauterie fixe,

le raccordement en gaz des appareils,

la ventilation des locaux,

la combustion.

Les éventuelles anomalies doivent être détectées et classées selon leur dangerosité.

Le diagnostiqueur a même la possibilité d'interrompre l'alimentation en gaz si l'installation comporte un danger grave et immédiat.

Ce diagnostic doit être réalisé même si le gaz est coupé et même s'il le compteur a été supprimé, à partir du moment où il subsiste une tuyauterie fixe dans le logement.

Attention, il ne s'agit pas d'une attestation de conformité de l'installation mais de savoir si celle-ci est dangereuse ou non.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 09:10

   

"Je suis chez moi, je fais ce que je veux !" : certes, mais pas tout à fait ...

Le célèbre adage selon lequel la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres s'applique plus que jamais dans la cas de la copropriété. La copropriété est en effet une petite communauté, le lieu par excellence où les propriétaires doivent cohabiter.
Bien sûr, le copropriétaire dispose de ses parties privatives (il peut les aménager à son goût, les louer, les vendre ...), mais tout cela doit se faire dans le respect des droits des autres copropriétaires et de la destination de l'immeuble. En effet, la vie en communauté impose des règles auxquelles sont tenus tous les copropriétaires.

La "destination" de l'immeuble est une notion très importante qui détermine la manière dont les lieux peuvent être occupés et utilisés, les activités auxquelles ils sont affectés. S'agit-il d'un immeuble d'habitation ? les activités commerciales ou libérales y sont-elles possibles ? Pour répondre à ces questions, il faut se référer au règlement de copropriété.
On peut distinguer six grands types de destination :
- L'immeuble d'habitation bourgeoise : l'immeuble est destiné à l'habitation, les professions libérales sont acceptées mais pas les activités commerciales. En outre, le règlement de copropriété peut lister les professions libérales admises ou au contraire interdire certaines de ces professions
- L'immeuble d'habitation exclusivement bourgeoise : dans ce cas, l'immeuble est totalement réservé à l'usage d'habitation, toute autre mode d'occupation est interdit, même les professions libérales
- L'immeuble mixte : l'habitation, les activités commerciales et les professions libérales cohabitent. Cependant, certaines activités commerciales peuvent être interdites de par leur caractère malodorant, bruyant ou dangereux

- L'immeuble de bureaux

- L'immeuble commercial : il s'agit là d'un centre commercial
- La résidence de services : résidence de tourisme, résidence hôtelière, résidence étudiante ...

La destination de l'immeuble s'impose aux copropriétaires qui ne peuvent donc pas changer l'usage de leur lot comme bon leur semble, par exemple transformer un appartement en local commercial, ou inversement.

 

De façon générale, toutes les règles à respecter et les limitations aux droits des copropriétaires sont énoncées dans le règlement de copropriété.

Rappelons que celui-ci est un document obligatoire, une sorte de charte de la copropriété qui définit ce qu'il est possible ou non de faire et comment. Il est spécifique à chaque immeuble, ainsi est-il indispensable de le consulter lorsque l'on a un doute. Il n'y a pas de règles génériques sur l'usage des parties communes et privatives, même si évidemment, certaines règles de bon sens se retrouvent d'une copropriété à l'autre. Par exemple, le règlement de copropriété peut prévoir l'interdiction d'activités ou de comportements bruyants, réglementer le stationnement sur les parkings, l'accès aux espaces verts ..

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 08:48

Le diagnostic électricité concerne uniquement les biens à usage d'habitation ayant une installation intérieure de plus de 15 ans. Il est à annexer dès votre compromis de vente.

Les maisons, les appartements et la partie habitation des locaux mixtes (Exemple : le logement affecté à une boutique) sont donc visés par cette mesure.

Concernant les immeubles en copropriété affectés en tout ou partie à l'habitation, le diagnostic électricité ne concerne pas les parties communes.

Le saviez-vous ? : En France, plus de 7 millions de logements sont en insécurité électrique dont 2 millions sont particulièrement dangereux.

Plus de 100 morts par an et plus de d'un tiers des 250 000 incendies recensés sont directement liés aux accidents électriques.

Le diagnostic s'applique aux parties privatives du logement et de leurs dépendances. Le technicien certifié va vérifier l'adéquation des équipements fixes aux caractéristiques du réseau, ainsi que les conditions de leur installation, au regard des exigences de sécurité.

Cet état porte sur l'appareil général de commande et de protection, sur les dispositifs différentiel et de protection, sur la liaison équipotentielle, sur l'identification des matériels électriques inadaptés et des conducteurs non protégés.

Un rapport permet d'identifier les anomalies le cas échéant. Le vendeur n'a aucune obligation de travaux, mais doit transmettre ce rapport à l'acquéreur afin de s'exonérer de la garantie des vices cachés.

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 15:34

La superficie habitable est différente de la superficie privative loi Carrez, d'un point de vue légal, et d'un point de vue technique.

D'un point de vue légal

La superficie habitable se calcule dans tous les cas, alors que la superficie Carrez ne se calcule qu'en copropriété. La superficie habitable se mentionne dans un bail, alors que la superficie Carrez se mentionne dans un acte de vente.

D'un point de vue technique

La superficie habitable est la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d'escaliers, gaines, embrasures de portes et fenêtres, et des parties d'une hauteur inférieure à 1.80m.

Jusque là, c'est la même définition technique que la loi Carrez.

Mais la différence fondamentale, c'est qu'il n'est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, tous les sous-sols (y compris les caves), remises (y compris les garages), terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas (et volumes vitrés), locaux communs et autres dépendances des logements.

Désignation Superficie Carrez Superficie habitable
Terrasses, balcons Non Non
Caves, garage, parking Non Non

Sous-sol autre que caves,

garage, parking

Oui Non
Combles aménagés Oui Oui
Combles non aménagés Oui Non
Grenier Oui Non
Réserve Oui Non
Remises Oui Non
Véranda Oui

Non

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 15:31

La loi Carrez concerne toutes les ventes de logements en copropriété d'une surface au moins égale à 8 m2, c'est-à-dire les appartements, les locaux commerciaux ou professionnels, les chambres de service de plus de 8 m2 et certaines maisons ou pavillons en copropriété horizontale.

La loi Carrez concerne la superficie des planchers des locaux clos et couverts après déduction des cloisons, des murs, des marches et cage d'escalier, des gaines, des embrasures de portes et fenêtres.

Cette superficie privative représente votre lot de copropriété tel qu'il est défini au dernier règlement de copropriété publié aux hypothèques.

Sont exclus de la loi Carrez, les surfaces d'une hauteur inférieure à 1,80m, les loggias, les balcons, les terrasses ainsi que les annexes, caves, garages et jardins. Également, ne sont pas concernés par la loi Carrez, les logements vendus sur plan ainsi que les maisons individuelles.

La loi Carrez n'oblige pas d'avoir recours à un professionnel pour calculer votre superficie privative. Néanmoins, nous vous le recommandons vivement.

En effet, si votre acte de vente mentionne une surface supérieure de plus de 5 % par rapport à la surface réelle, l'acquéreur peut, dans un délai d'un an à compter de l'acte authentique, demander au juge une diminution de prix au prorata de nombre de m2 manquants. De plus, les frais de notaire, liés à la vente, seront également diminués en fonction du nouveau prix.

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RESIDENCE

LES JARDINS DE L'YZERON    

51, 53 Boulevard Emile Zola

2, 4, 6, 8, 10, 12 et 14

rue de la Commune de Paris

69600 OULLINS

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  • SIDA Info Service : 0 800 840 800
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  • Allô Enfance Maltraitée : 119
  • Centre de Santé Prévention CDHS
  • 60 rue Roger Salengro - 69700 GIVORS
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