PRÉHISTOIRE
Dans cette vallée qui doit son nom à la rivière Vézère, se trouve une des plus impressionnantes concentrations de sites préhistoriques d'Europe : Gisements, grottes ornées ou sites troglodytiques. Quinze de ces sites ont été inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Depuis 400 000 ans, les hommes ont élu refuge en ces lieux. En entrant dans cette vallée et en visitant ses trésors préhistoriques qui nous ramènent à nos origines, l'émotion pourrait bien vous envahir.
Chefs-d'oeuvre de peintures, sculptures, gravures ou témoignages de la vie quotidienne, préparez-vous pour un voyage envoûtant en Préhistoire.
GROTTE DE LASCAUX
De la grotte originale, surnommée la Chapelle Sixtine de la préhistoire, au Centre International de l'Art Pariétal.
Le 12 septembre 1940 à Montignac, quatre adolescents découvrent dans une obscurité à peine troublée par la flamme incertaine de leur lampe, une des plus belles grottes ornées du monde : Lascaux.
Lascaux II : Une reproduction (ou fac-similé) de certaines peintures a été réalisée à 200 mètres de la grotte originale pour vous permettre de contempler la Salle des taureaux et le Diverticule axial restitués dans une émotion intacte. Vous pouvez aujourd'hui profitez d'une visite privilégiée, limitée à 30 personnes, à la lueur du flambeau.
Lascaux III, une exposition itinérante proposant des reproductions grandeur nature de certaines parois de Lascaux, parcourt le monde depuis quelques années.
Lascaux IV, Centre International de l’Art Pariétal, qui a ouvert ses portes fin 2016 à Montignac, vous propose une reproduction de l'intégralité de la grotte de Lascaux ainsi que différents espaces (expositions, animations, projections 3D...) pour mieux comprendre l'histoire de la grotte et l'art pariétal.
Déjà au 18ème Siècle, le gouffre de Proumeyssac est connu en Dordogne pour ses légendes terrifiantes: il existe un orifice fumant sur les hauteurs du petit village d’Audrix au bord du chemin par lequel on aurait vu sortir des flammes. Ce trou est tout naturellement surnommé “le trou du diable“, certains pensent même à l’époque que ce trou de “proumeyssat” serait le cratère d’un volcan.
De plus ce lieu jouissait de la réputation de faire disparaître les cadavres des voyageurs détroussés et assassinés par les brigands.
Multes fois l’orifice a été bouché, mais le temps faisant son œuvre, le trou finissait toujours par se découvrir à nouveau. C’est d’ailleurs cet accès par le haut qui fait de Proumeyssac un gouffre et le distingue d’une grotte. C’est en 1907 alors que l’on ne parlait plus guère de ce trou, que le dernier bouchon construit s’effondra, c’est alors qu’un puisatier du pays (Gabriel Galou) sous la demande du propriétaire du terrain (Pierre Frances) entrepris l’exploration du gouffre le 10 mars 1907 au moyen de cordage et d’un éclairage sommaire. Ainsi furent découvertes les splendeurs du gouffre de Proumeyssac.
Dès lors s’organisèrent des visites en toute sécurité en nacelle par groupe de 3 personnes venues du monde entier, c’est le début du tourisme souterrain à Proumeyssac.
Progressivement, le lieu est de mieux en mieux aménagé, un éclairage à l’aide d’un groupe électrogène est mis en place, on décide de mettre en place un tunnel sur le flanc de la colline pour accéder à pieds à l’intérieur du gouffre, un lourd chantier est mis en place, un tunnel de 112 mètre est creusé dans la roche et pas moins de 400m3 de débris d’éboulis sont excavés : on retrouvera à l’intérieur des roches, des ossement d’animaux et humains ainsi que des pièces de bronze à l’effigie de François 1er. Tous ces trésors sont maintenant exposés au musée du gouffre.
Les géologues et spéléologues pensent que sous le gouffre, il y aurait un autre cavité plus grande encore que la première mais toutes les tentatives pour la mettre à jour ont pour l’instant échoué.
Dominant le village de Beynac et la rivière Dordogne, le château de Beynac est une impressionnante forteresse.
Au cours de son histoire, le château fort fut le théâtre de nombreux conflits entre Français et Anglais. Il passa d'un camp à l'autre à de nombreuses reprises.
Le site a servi de lieu de tournage pour de nombreux films comme la Fille de d'Artagnan de Bertrand Tavernier, Les Visiteurs 2 de Jean-Marie Poiré ou encore Jeanne d'Arc de Luc Besson.
Depuis la terrasse de l'Eperon, vous pourrez profiter d'un superbe panorama sur la Vallée de la Dordogne.
La Maison Forte de Reignac de situe sur la commune de Tursac. A 7 kms de la capitale mondiale de la Préhistoire, Les Eyzies de Tayac et à 20 kms de Montignac qui abrite la cèlèbre grotte de Lascaux. Comme incrusté dans la roche, ce "château-falaise" classé Monument Historique surplombe la rivière Vézère.
Avant d'être ouverte au public, la Maison Forte fut habitée jusqu'au 20ème siècle. Le site d'origine, constitué d'abris sous roche, était déjà occupé par les hommes préhistoriques. Différents objets exposés sur place témoignent de cette occupation.
A l'image d'un iceberg, la façade du 14ème siècle n'est que la partie visible de cette demeure fortifiée. Derrière, se cachent de nombreuses salles creusées dans la roche, dans un état de conservation exceptionnel et garnies de mobilier d'époque. Grand Salle d'Honneur, salle d'armes, salle à manger, cuisine, chambres, cachot et même oubliettes vous plongeront dans l'histoire et la vie des habitants de ce repaire fortifié.
En prenant de la hauteur (40 mètres environ), vous accèderez aux terrasses des grottes supérieures pour admirer les paysages de la Vallée de la Vézère.
Secrets et mystère plannent autour de ce lieu, qui reste en France le seul monument de type "château-falaise" totalement intact.
Sur un sujet des plus sérieux, vous pourrez également visiter une exposition ayant pour thème "La Torture et de la Peine de Mort, du Moyen-Age à aujourd'hui" (facultatif et sans supplément de prix). Soutenue par des institutions humanitaires, cette expo qui a déjà fait le tour du monde, a pour objectif de sensibiliser le public sur la terrifiante pratique encore actuelle de la torture dans le monde.
SAVOUREZ TOUTE LA MAGIE DE NOTRE TERROIR !
Truffe Noire du Périgord, Foie-Gras, confits, enchaud, caviar, saumon, gibier,…
Le tout garni de noix du Périgord, châtaignes, cèpes et autres gourmandises en provenance de nos généreuses forêts accompagnées de vignobles enchanteurs où coulent à flots nos vins aux 5 robes grenat, rosé flamboyant, jaune or et leurs déclinaisons…
Laissez vos papilles voyager au pays coloré de textures aussi fondantes que savoureuses pendant toute l’année ! Bouchées à bouchées, les contes et légendes de nos recettes d’antan vous feront craquer jusqu’au raffinement d’un Chef à l’âme de magicien dans son univers de délices…
À TABLE !!!
Les traditionnels plats de grand-mère vous attendent servis sur la table en chêne massif prés du cantou crépitant…
Commençons notre repas par de délicieuses bouchées de Foie-Gras en provenance de nos belles oies grasses du Périgord, à la délicate et longue tenue en bouche… Le pâté de Périgueux, au caractère plus rustique, préparé avec du foie gras de canard, du porc et 3% de Truffe les accompagnera à merveille ! Trinquez avec du Monbazillac, un numéro 1 paré de sa robe dorée à haute sucrosité qui sera en parfait accord lors de ces amuse-bouches.
Nous continuons notre découverte en trempant d’épaisses tranches de pain dans ce Tourin réconfortant qui fini de se déguster en faisant chabrol à l’aide d’un Bergerac rouge ou Pécharmant. La Mique au petit salé est une parfaite illustration d’un plat typique du Périgord, toujours en compagnie de vin rouge...
À la fin de ces étapes gourmandes, choisissez la Trappe d’Échourgnac, un étonnant fromage de vache affiné à la liqueur de noix !
Terminez votre repas avec une touche sucrée tout en succombant à notre fraisier comme dessert. Miam ! Qu’est-ce qu’elles sont bonnes les renommées fraises du Périgord !
Aussi, remarquez la déco : ces tissus aux carrés rouges et blancs qui nous rappellent que les confitures Bonne-Maman ont vu le jour sur notre terroir !
VOGUEZ DE DIAMANTS NOIRS AUX PERLES NOIRES VERS UN PARADIS…
Si notre incontournable truffe Noire du Périgord connue sous le vocable de Diamant Noir est célèbre, le caviar made in Dordogne reste presqu’inconnu étant pourtant un des premiers producteurs de France !
Passez en Périgord Blanc, dans le pays de Périgueux et profitez d’une visite avec dégustation au Domaine de Neuvic qui a inspiré la Ferme du Châtain, jusqu’à la création d’un fromage bio de chèvre au cœur perlé de caviar !
Si l’esturgeon d’Europe devient de plus en plus rare dans notre belle Dordogne, les piscicultures du Périgord ont leur revanche avec l’esturgeon de Sibérie histoire de donner une touche chic sur nos recettes toujours vouées à l’excellence.
Que ce soit sous les eaux de la rivière, sous ou sur notre terre argilo-calcaire, nous avons toujours un petit coin de paradis pour les plus gourmands d’entre vous !
Alors, trouvez nos bonnes adresses sur les Toques du Périgord et pensez aussi à nos marchés gourmands, la Fête de la Truffe, le Fest’Oie et bien plus encore en hiver comme en été !
Bonne dégustation!
LA TRUFFE
Les Grecs et les Romains prêtaient à la truffe des vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, pouvoir qu’on lui reconnaissait encore au XIXe siècle. Les Maures connaissaient également la truffe et le grand médecin arabe Avicenne la recommandait aux malades.
La truffe noire du Périgord se récolte de la mi-novembre à la mi-mars souvent sous des chênes truffiers à l’aide d’un chien truffier, d’un cochon ou d’une mouche. On appelle "cavage", l'action de creuser le sol pour y chercher les truffes.
Cette truffe a une incomparable odeur de sous-bois, de terre et d’humus, sublimée de fruits secs torréfiés. Son goût finement poivré rappelle les odeurs déjà citées. Elle agrémente tout ce qui est à son contact.
La saison trufficole est rythmée par les marches aux truffes contrôlées, de décembre à février, notamment à Sorges et son écomusée de la Truffe, Ste Alvère, à Périgueux, où se fixent les cours.
LE FOIE GRAS
A chacun son foie gras. Le débat est ouvert entre les amateurs du foie gras d’oie et ceux qui ne jurent que par le canard !
On dit du foie gras d’oie qu’il est doux et raffiné. Le foie gras de canard attire aussi les louanges, dues peut-être à la franchise de son goût. A la vente, le foie gras peut être entier, cru, frais, mi-cuit, en conserve, sous-vide… La Dordogne produit trois fois plus de foie gras de canard que d’oie.
Les marchés au gras ont lieu de la mi-novembre à la mi-mars. C'est l'occasion d'approcher des produits du terroir, élaborés dans la pure tradition fermière.
Les producteurs ont voulu mettre en valeur la provenance et la qualité de leurs produits ainsi que leur savoir faire. L’IGP aujourd’hui garantit l’appellation "Canard à Foie Gras du Sud Ouest Périgord" et certifie l’origine et la qualité des produits issus du Canard à Foie Gras du Périgord nourri au maïs.
LA NOIX DU PÉRIGORD
La "Noix du Périgord" bénéficie de l'AOC (Appellation d'Origine Contrôlé) depuis 2002. Son terroir s'étend sur 4 départements : Dordogne (pour la plus grande partie), Lot, Corrèze et Charente.
4 variétés entrent dans l'AOC :
La corne, sucrée à la saveur douce.
La marbot dont le goût rappelle l’amande non séchée
La grandjean, noix de caractère au goût marqué associé à une pointe d'amertume.
La franquette, avec un petit goût de noisette très délicat.
Riche en lipides, remarquable pour la qualité et la richesse de ses protéines, éléments minéraux et vitamines, la noix peut être consommée fraîche ou sèche.
L'AOC noix du Périgord a trouvé son prolongement européen en 2004 en se transformant en AOP (appellation d'origine protégée).
A déguster, les gâteaux aux noix dont chaque ménagère ou chaque cuisinier a sa recette.
Si vous êtes tenté par un séjour itinérant autour de ce fruit, la Route la Noix est faite pour vous.
Au programme : rencontre des producteurs, des restaurateurs, visites de Moulins à huile de noix ou de distilleries, ou encore animations autour de la noix.
CHÂTAIGNES ET MARRONS DU PÉRIGORD
Pendant un temps synonyme de nourriture du pauvre, la châtaigne va connaître un nouvel essor à partir des années quatre-vingt. Le regain d’intérêt dont elle bénéficie s’appuie entre autres sur sa qualité alimentaire et diététique : par exemple la farine de châtaigne est sans gluten.
La production du Périgord Limousin est positionnée essentiellement sur le marché du frais.
Les principales variétés produites localement sont La Montagne, la Belle Epine, la Roussette, la Casagnole.
Récoltée en automne, fraîche ou séchée, elle se consomme toute l’année, parfume les terrines et les boudins, accompagne les viandes et entre dans la composition de desserts.
Le marron comestible (à ne pas confondre avec le marron d'Inde) est aussi une châtaigne, mais qui pousse sur des châtaigniers de culture, en opposition aux châtaigniers sauvages.
Depuis le 1er octobre 2015, la certification "Marrons Label Rouge" distingue les marrons du Sud-Ouest, pour les plus beaux fruits des variétés Bouche de Bétizac, Marigoule et Bournette.
Pour devenir incollable sur la châtaigne, rendez-vous au sud-est de la Dordogne, dans la bastide de Villefranche du Périgord qui abrite la Maison de la Châtaigne.
LE CÈPE
es Périgourdins ont en général “leurs coins à cèpes” et il est difficile de leur faire livrer leur secret. Il est plus simple de se rendre sur les marchés, notamment à Villefranche-du-Périgord, pour en acheter.
Les plus jeunes peuvent se mettre en conserve, les autres sont à déguster tout de suite. Sachez que le cèpe ne se lave pas mais il s’essuie avec un torchon après avoir dégagé le pied de la terre. Il existe d’ailleurs des couteaux à cèpes… Les cèpes sont excellents en omelette ou revenus à la poêle avec de l’ail et du persil dans un peu d’huile ou de graisse de canard.
Chaque fin d’été, à Villefranche du Périgord, sous la halle à colombages, les acheteurs viennent acquérir les cèpes et d’autres champignons, des girolles et des « pieds de moutons » frais et « du Pays ». Seuls les locaux sont autorisés à vendre leur cueillette.
LES VINS DE BERGERAC
Les vins de Bergerac présentent une palette exceptionnelle de vins avec treize AOC réparties sur 13 000 ha de vignes. La production est essentiellement constituée de vins rouges et blancs, et complétée par le vin rosé.
La vigne est présente en Dordogne depuis les Romains. Au XIIe siècle la production est souvent délaissée au profit des cultures vivrières. Au XVIIe siècle, le commerce du vin reprend et les gens de la terre comprennent que la culture de la vigne est plus rémunératrice que les autres.
Le vignoble s'étend dans tout le département jusqu'à la fin du XIXe siècle où la Dordogne n'échappe à l'épidémie du phylloxera (espèce de puceron). La vigne a fini par renaître au XXe siècle en bergeracois sur les deux rives de la rivière la Dordogne.
Le vignoble regroupe plus de 12 000 hectares. Ses AOC bergerac rouge, bergerac sec, bergerac rosé, côtes-de-bergerac rouges et côtes-de-bergerac moelleux sont des vins qui peuvent être produits sur l’ensemble de la région viticole.
Par contre, les appellations pécharmant, rosette, monbazillac, saussignac, montravel, haut montravel et côtes-de-montravel sont des vins issus de terroirs géographiques bien délimités qui répondent à des conditions d’élaboration précises.
A chaque récolte, tous les vins du Bergeracois sont soumis à la dégustation et à l’analyse d’experts pour mériter «l’Appellation d’Origine Contrôlée»
LE VIN DE DOMME
Depuis une vingtaine d'années, grâce au travail d'une poignée de viticulteurs passionnés, le vin de Domme renaît de ses cendres. Le vignoble de Domme, avec ses 24 hectares, est aujourd'hui l'un des plus petits vignoble de France.
Pendant des siècles le Vin de Domme, situé sur les côteaux calcaires du Céou, était l’un des grands vins du sud-ouest, exporté dans le monde entier. Le vignoble a été abandonné lors de la crise du phylloxéra (espèce de puceron) au XIXe siècle.
Cent ans après, il a fallu la volonté de quelques victiculteurs, aidés par les communes du canton de Domme, le Conseil Départemental de la Dordogne et la Chambre d’Agriculture, pour replanter le vignoble et relancer sa production.
Pour les vins blancs, les cépages utilisés sont chardonnay et sémillion. Pour les rouges et les rosés, les cépages utilisés sont merlot, cabernet-franc et malbec.
Sept vins sortent des cuves du chai de Moncalou : Le Lo Doma, Le Périgord Noir, Le Cabernet Franc, Le Blanc, Le Tradition, Le Rosé et Le Gourmandise.